Beaucoup font le constat d’un échec systémique du traitement des « seniors » dans notre société, mais les quatre millions de personnes sous statut dans les fonctions publiques, dont la carrière se déroule tout au long de leur vie professionnelle et de manière plutôt prévisible, auraient dû échapper à ce jugement. Pourtant, si les fonctionnaires sont, dans la deuxième partie de leur carrière et même en fin de celle-ci à l’abri du chômage, ils ne le sont ni du mal-emploi ni du mal-travail.
Pour progresser sur ce sujet, le Cercle de la réforme de l’État a organisé le 16 juin dernier un séminaire qui a montré le foisonnement d’idées dans les trois fonctions publiques : même si on en voit les difficultés, les pistes existent pour changer de perspective et construire une autre vision de l’emploi, du début de la carrière au départ à la retraite et au-delà, cela selon deux axes : refonder simultanément le « pouvoir travailler » et le “vouloir travailler”.