La loi du 11 février 2005 fut une « grande loi » suscitant beaucoup d’attentes et d’espoirs pour les personnes concernées puisqu’elle actait enfin l’accès à tout pour tous ainsi que le principe de compensation individualisé.
Cependant, en ce début de 2025, 20 ans après la promulgation de la loi, les personnes concernées et leurs familles constatent à leurs dépens de nombreux manquements. L’ONU continue à dénoncer régulièrement le retard français.
Le Cercle a posé un premier bilan et tracé les directions à suivre :
Le cadre à mettre en place pour aller plus fortement vers une société inclusive, comporte ainsi trois éléments : un portage politique national pour la conception et le pilotage transversal au niveau national ; un opérateur acquérant une plus réelle capacité d’action et une plus grande proximité du terrain tout en apportant une simplification des financements ; un portage politique départemental transversal.
Le besoin prioritaire n’est donc ni d’une nouvelle loi ni de règlements supplémentaires, mais bien de clarifier, simplifier, décloisonner, décomplexifier, pour redonner aux personnes concernées de l’accessibilité, de l’autonomie, de l’universalité ; c’est-à-dire du pouvoir sur leur vie.