En annonçant, le 8 avril 2021, au moment du mouvement des gilets jaunes, la suppression de l’Ecole nationale d’administration et la création de l’Institut national du service public, le Président de la République visait un symbole. L’ENA incarnera encore longtemps pour les Français les jugements qu’ils portent sur leur haute fonction publique et plus globalement sur l’État.
L’INSP a vocation à porter, au-delà d’une feuille de route de modernisation, des changements de fond. Le bruit de la décision initiale ne doit pas occulter le sens de ce processus de transformation. Il a en effet une dimension stratégique pour l’État mais aussi pour le pays dans son ensemble. Après deux ans, rien n’est joué. L’heure est, et d’urgence, à la mise en œuvre concrète et il faut alerter sur le cap et sur le rythme.
Par cette contribution, le Cercle de la Réforme de l’Etat avance les enjeux de cap et de rythme de l’INSP.