Avec un programme de 12 Mds et des programmes annexes, l’ANRU est l’une des principales agences et en prise directe sur les territoires. Elle est au cœur de la politique de la ville.
Ont été abordées de nombreuses questions, centrales pour la réforme de l’État :
- cohésion nationale/ enjeux territoriaux : où placer le curseur entre État et collectivités territoriales
- comment apparier le social et l’urbain
- face à l’urgence de résultats concrets immédiats, de preuves de l’efficacité, comment gérer le besoin de temps long et la nécessité d’aller vite
- comment satisfaire les besoins-clés des acteurs locaux : stabilité, pluriannualité, fiabilité, face à la réalité du contexte budgétaire
Des sujets de fond sont également évoqués :
- dégradation du périurbain et de son tissu pavillonnaire ; dégradation de certaines copropriétés
- concept de « droit à la ville »
- nécessité de prendre en compte la totalité de la ville pour éviter les ségrégations/éviter la dilution et la dispersion
- ne pas esquiver le concret des situations : les réalités de l’immigration, sas et intégration
La rencontre était aussi l’occasion d’alimenter le débat actuel sur la remise en cause du modèle de l’agence et d’examiner les prérequis pour une agence performante.
A un moment où se prépare le prochain comité interministériel de la ville, la discussion contribuera aussi à la réflexion en cours au Cercle sur «l’ingénierie administrative » de la politique de la ville, animée par Bernadette Malgorn avec 25 contributeurs.
Christian Babusiaux, président du Cercle de la Réforme de l’État
Discutants :
Jean-Bernard Auby, professeur émérite à Sciences Po Paris, ancien directeur de la chaire mutations de l’action publique et du droit public
Agnès Audier, membre du board censeur du groupe Crédit agricole, présidente du comité des parties prenantes de la FDJ, membre du CA de la fondation INSERM et du bureau de supervision du comité des rémunérations de l’Institut Curie, membre du Conseil général de l’armement, présidente de SOS seniors, auteure du rapport de l’Institut Montaigne sur la Seine Saint Denis, senior advisor du BCG, ancienne membre du CA d’Eutelsat
Nadège Baptista, préfète déléguée pour l’égalité des chances à la préfecture des Hauts-de-Seine, ancienne préfète déléguée pour l’égalité́ des chances, Seine-et-Marne, ancienne DGS de Saint-Etienne métropole et de Châteauroux métropole
François Ecalle, Président de FIPECO, ancien membre du Haut conseil des finances publiques et conseiller maître à la Cour des comptes, rapporteur général du rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques, ancien membre de l’autorité de la statistique publique
Pierre Genève, substitut général du procureur général près de la Cour des comptes
Cynthia Ghorra-Gobin, géographe, directrice de recherche au CNRS
Jean-Louis Heno, DGS de la ville de Pantin et précédemment de Sarcelles
Bernadette Malgorn, membre du CA du Cercle et présidente du groupe politique de la ville, vice-présidente de l’association des membres du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l’intérieur et membre du CA de SeRViR, élue municipale et territoriale, ancienne secrétaire générale du ministère de l’Intérieur et ancienne préfète de région et de département, ancienne directrice du cabinet du président de l’Assemblée nationale, ancienne présidente de l’Observatoire des zones urbaines sensibles
Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières, inspecteur général des finances, auteur du rapport sur « Le coût du millefeuille »