
Comment sont formulés actuellement les objectifs et les priorités de la politique de la ville, qui a connu d’incessantes évolutions depuis sa création ? Comment concrètement se met-elle en œuvre ? Comment améliorer l’ingénierie administrative d’une politique territoriale et interministérielle par construction, pour plus d’efficacité ? Comment articuler des politiques « de droit commun » et des actions spécifiques aux 1360 « quartiers prioritaires de la politique de la ville » (QPV), aux 6 millions de personnes concernées ?
Telles étaient les interrogations qui ont traversé le séminaire d’une demi-journée organisé par le Cercle le 18 juin dernier, au cours duquel Juliette MEADEL, ministre déléguée chargée de la ville, a exposé ses choix et s’est prêtée au débat.
Avaient été sollicités 20 intervenants de tous horizons, avec notamment Dominique FAURE, ancienne ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité, pour une analyse transversale complète :
– de nombreux secteurs concernés : emploi, logement, sport, culture, école, transports, intégration, santé, sécurité…
– des acteurs divers : État central, État déconcentré (notamment préfets et leurs délégués), collectivités territoriales, associations, agences, établissements publics…
Parmi les thèmes abordés,
- les questions de gouvernance et de pilotage,
- la gestion de l’interface avec les autres politiques publiques et la question de la cohérence contractuelle,
- l’outillage de la politique et le partage des données
- le prisme de l’évaluation à choisir : les QPV, sas ou nasses ?
- l’inévitable complexité, la nécessaire adaptation aux spécificités territoriales
Ce séminaire est une étape-clé dans la réflexion conduite par un groupe de 25 membres du Cercle animé par Bernadette Malgorn, dans la perspective de la publication prochaine d’un rapport du Cercle.